Pesticides. En absence d’accords locaux, l’État imposera des « zones de non traitement »

2019-08-29 2

Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a indiqué jeudi 29 août que l’État imposerait des zones où l’épandage de produits phytosanitaires serait interdit là où les acteurs locaux n’auront pas réussi à se mettre d’accord sur des chartes.

L’État imposera des « zones de non traitement », où l’épandage de produits phytosanitaires sur les cultures sera interdit, si riverains, élus et agriculteurs n’arrivent pas à se mettre d’accord pour établir ensemble des « chartes » territoriales d’épandage, a prévenu le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume jeudi.

« Nous mettons en place des chartes départementales, des chartes territoriales dans lesquelles les riverains, les agriculteurs, les élus, sous l’autorité du préfet, doivent se mettre d’accord pour les zones d’épandage. S’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, alors nous mettrons en place ce qu’on appelle des zones de non traitement. Le conseil d’État nous l’a demandé » a déclaré le ministre sur CNews jeudi matin.

Le ministre n’a pas indiqué quelles étaient les limites dans le temps pour cet exercice de démocratie locale.